Robotique Agricole : la filière s’organise pour répondre à la nouvelle révolution agricole
Toulouse – France
14 décembre 2016
Le premier FIRA 2016 – Forum International de la Robotique Agricole - a été l’occasion pour les participants de partager leurs points de vue et attentes d’une filière en devenir : celle de la robotique agricole.
Venus du monde entier, les participants aux ateliers collaboratifs attendaient ce rendez-vous avec impatience pour exprimer leurs problématiques et définir ensemble les contours d’une filière naissante : Agriculteurs, journalistes, industriels de la robotique agricoles, industriels de matériels agricoles, de la géolocalisation, chercheurs en robotique, étudiants en agronomie, société civile… Ils étaient tous réunis pour participer à une révolution agricole en marche : après celle du tracteur motorisé, place à l’automatisation des tâches pour nourrir sainement une population qui ne cesse de croître.
Quelle est la place de la robotique dans l’agriculture d’aujourd’hui ? Quels sont les atouts mais aussi les freins à son bon développement ? Quels sont les acteurs clés de la filière ? Autant de questions pragmatiques auxquelles les participants à l’atelier collaboratif « Vers une filière robotique agricole » ont tenté de répondre.
La robotique agricole : après l’avènement des tracteurs, la nouvelle révolution est en marche
On a parfois tendance à l’oublier, mais la robotique agricole existe depuis une dizaine d’année dans l’élevage, notamment avec les robots de traite. La robotique pour l’automatisation de tâches agricoles n’est donc plus un fantasme, et fait désormais partie intégrante à la réponse aux enjeux de l’évolution démographique à laquelle nous assistons.
Cette courbe du « Malthusian Trap » illustre parfaitement le phénomène que nous vivons actuellement.
Les innovations technologiques dans les pratiques agricoles ont donc été nécessaires de tous temps. A l’échelle de l’humanité, on le voit, ces évolutions sont extrêmement rapides.
La question aujourd’hui est donc : comment accompagner cette nouvelle révolution agricole ?
La robotique agricole est une réalité, concrète et qu’il convient de structurer pour accompagner au mieux les enjeux qui l’accompagnent.
Atouts de la filières : des enjeux sociaux, environnementaux… et économiques
La sensibilité aux aspects sociaux et environnementaux semble faire partie du code génétique de l’émergence de la filière. En effet, la robotique agricole est née de la volonté de libérer les travailleurs agricoles et de réduire la pénibilité au travail.
Elle propose en même temps de respecter l’environnement naturel, avec la réduction de l’utilisation de traitements chimiques.
Cette ambition n’empêche nullement d’être pragmatique et de rechercher l’efficacité, la productivité et la rentabilité. Les acteurs entendent proposer des réponses aux besoins de la société en créant des emplois valorisants dans des entreprises compétitives, modernes et attractives.
Les acteurs de la filière robotique agricole
Les acteurs de la filière ont d’ores et déjà commencé à s’organiser : des industriels aux Chambres d’Agricultures, en passant par les médias, la recherche et la MSA, les parties prenantes sont nombreuses et diverses.
Mais les agriculteurs, clés de voûte de la robotique agricole, restent les véritables partenaires de son développement. Certains travaillent déjà depuis plusieurs années en collaboration avec les industriels qui développent leurs outils, de la petite exploitation, à l’agriculture industrielle.
La filière robotique a besoin du concours de tous pour répondre aux problématiques qu’elle peut poser aux différents acteurs de l’agriculture, voire de l’industrie agro-alimentaire de bout en bout.
Naïo Technologies
Anouck Lefebvre
Directrice communication
Naïo Technologies
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À propos de Naïo Technologies
Créée en 2011 par Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, ingénieurs en robotique, Naïo Technologies est une entreprise Agtech basée à Toulouse qui conçoit, fabrique et commercialise des solutions de robotique agricole avec le concours des agriculteurs et des consommateurs. Respectueux des hommes et de l’environnement, ces robots de désherbage permettent de pallier notamment le manque de main-d’oeuvre agricole, de réduire la pénibilité liée à certains travaux agricoles et de limiter le recours aux intrants. À ce jour, près de 150 robots sont en circulation dans le monde, qu’il s’agisse de Oz, destiné aux maraîchers diversifiés, Dino pour le désherbage de légumes en planche ou Ted pour la viticulture.