Depuis presque 200 ans, l’entreprise Boisselet à Montagny-les-Beaune conçoit et construit des équipements viticoles. Elle a notamment mis au point l’un des outils interceps de Ted.
Rencontre avec le directeur de Boisselet, Fabrice Dulor.
Pouvez-vous nous présenter l’entreprise en quelques mots ?
L’entreprise a été créée en 1836 par la famille. Elle a connu la mécanisation du vignoble et l’arrivée des enjambeurs de vigne étroites dans les années 50, avant de pouvoir proposer un travail du sol plus fin, plus souple et plus respectueux des plantes dans les années 70 grâce au premier système d’outil hydraulique. Enfin, depuis le début des années 2000, on sent un regain d’intérêt pour le travail du sol, mais parfois un manque de connaissance sur les fondamentaux. Nous proposons donc un accompagnement sur mesure à nos clients en fonction de leurs parcelles, de leur philosophie et bien sûr du type de sol de leur vignoble.
Comment est arrivée votre collaboration avec Naïo ?
Nous avons été recommandés par l’un de nos clients bordelais avec qui nous travaillons déjà depuis 18 ans ! L’entreprise nous a donc appelé pour équiper Ted en intercep. Une fois le porte-outil défini, nous avons pu mettre au point cet outil.
Est-ce que le travail d’équipement d’un robot est différent de celui de machines traditionnelles ?
Non. Nous sommes équipementiers, nous nous adaptons donc à l’engin porteur pour arrive à mettre au moins un véritable couple outil/porteur. Dans le cas de la collaboration avec Naïo, chacun a fait un bout de chemin vers l’autre. Naïo a pris en compte notre demande de décalage de certains outils dans son interface, et nous, de notre côté, nous avons été vigilants sur le poids.
Comment voyez-vous votre année 2019
Nous proposons aujourd’hui une gamme cohérente, opérationnelle et performante. Cela nous a été confirmé par les retours des salons d’Epernay, Béziers ou Bordeaux. Nous allons donc la conforter et concentrer nos forces sur l’accompagnement de nos clients.
Découvrez le robot Ted plus en détail !