Investir dans Oz est une solution validée par de nombreux agriculteurs maraichers et producteurs de semences. L’équipe de Naïo Technologies cherche constamment à innover en poursuivant les améliorations des robots pour notamment les rendre le plus polyvalent possible pour ses utilisateurs. Après plusieurs mois de tests et de collaboration avec les agriculteurs utilisateurs de Oz, le robot peut désormais semer! Un partenaire de choix pour l’occasion : la société Ebra. Retour sur les modifications effectuées et le résultat obtenu : Oz devient semeur !
Semer et désherber en même temps
« Oz est équipé du RTK depuis un an, ce qui le rend très précis et plus autonome au niveau du travail de désherbage » selon Guillaume Delaunay, responsable commercial de Naïo Technologies pour la zone Nord-Ouest. Il précise que c’est aussi ce qui a permis les modifications pour intégrer un semoir.
Les essais réalisés ont ainsi été très concluants. « Semer est une étape de préparation pour Oz. Grâce à ce passage, il créé lui-même les premières traces. Il génère sa propre carte dès le début de l’itinéraire technique ». Les étapes suivantes seront d’autant plus faciles et rapides à mettre en œuvre, puisqu’il connaît les lieux. La précision et la linéarité du semis sont améliorées par rapport à un ensemble tracteur/semoir sans guidage RTK. De ce fait, le binage peut être réalisé au plus près des lignes de cultures et ainsi contribue à diminuer les temps de désherbage manuel sur le rang.
Ebra : un fabricant de semoir maraîcher de précision de proximité
L’idée est venue, comme souvent, après discussion avec les clients. Il n’en fallait pas plus pour prendre contact avec Ebra, une société spécialisée dans les semoirs de précision en maraîchage, située près de Angers. Alban Courtemanche, commercial, a suivi le prototypage avec Guillaume Delaunay. « Un premier essai avec un semoir version motoculteur n’a rien donné ». Puis, l’essai avec le semoir actuel a été initié cet automne, sous serre et sur carottes. « Il a fallu travailler sur l’adaptation de la tête d’attelage au robot. Après la phase d’essai, réalisée par Naïo Technologies, nous avons entrepris l’industrialisation du process ». Le bureau d’étude s’est attelé à la tâche en réalisant des plans de l’adaptation de l’interface des deux machines dans les règles de l’art. « Les premiers ensembles sont sortis et ont été testé à différents endroits en Pays de la Loire, donnant pleine satisfaction».
Un semoir mécanique monograine simple d’utilisation
« Le principe du semoir reste très simple, et c’est là son avantage » pour Alban Courtemanche. Il est adapté aux petits maraîchers, qui l’utilisent déjà en version attelée à un tracteur. La technologie de semis de graines maraîchères est maîtrisée depuis de longues années par la société historique. « Il s’agit d’un semoir gravitaire, les graines sont entraînées par une roue : il suffit donc d’avancer ».
Mais le partenariat ne s’arrête pas là. La recherche et le développement continuent sur cet ensemble, de quoi construire des références agronomiques et économiques pour les futurs utilisateurs. « Nous ferons des tests en saison pour faire des calculs de gain de temps ». Une chose est déjà sûre pour Guillaume Delaunay : le gain de précision lors de l’implantation est forcément réplicable sur les phases de désherbage.
Que nous réserve Oz pour demain ?
L’opération a de quoi donner des idées pour le futur. Oz devient polyvalent en assurant aujourd’hui deux opérations importantes : le semis et le désherbage. Mais il ne compte pas s’arrêter sur ces bonnes bases et pourrait à l’avenir offrir de nouvelles fonctionnalités. L’objectif des maraîchers est bien de rentabiliser l’investissement dans un robot pour leur activité. Et comme le rappelle Guillaume Delaunay : « En réalisant plusieurs tâches sur l’exploitation, il est aussi amorti plus rapidement ».