Le GAEC de la Ferme d’Agen dans l’Aveyron s’étend sur six hectares, dont cinq consacrés aux cultures de haricots verts, tomates, carottes, poireaux, fèves, pommes de terre, choux, épinards… Les légumes sont vendus directement dans la boutique de la ferme ou sur les marchés. Certains sont même proposés à la cueillette.
L’exploitation est en conventionnel et elle a confié une partie de son désherbage à Oz.
Le témoignage de Bastien Puech, l’un des associés du GAEC depuis un an.
Pourquoi avez-vous choisi de recourir à Oz pour votre désherbage ?
La question du désherbage s’est vite posée. On avait déjà réfléchi à l’achat d’une machine à vapeur. Au moment de monter le dossier de subvention, on s’est dit que le robot pourrait être un moyen de dégager du temps sur le binage que l’on faisait au tracteur. Et c’est comme ça que Oz est arrivé chez nous.
Quels ont été les débuts ?
Ça a été compliqué ! Il est arrivé chez nous cet hiver. On a d’abord voulu l’utiliser sur des choux, mais on n’arrivait pas à bien déterminer à quel stade le faire fonctionner. En plus la saison était humide : résultat on eu des haricots qui ne sortaient pas toujours, des petits pois malades et Oz a passé beaucoup de temps au garage pendant le printemps. C’était très décourageant.
Comment vous en êtes vous sortis ?
Pour la météo on ne pouvait rien y faire. Et pour mieux utiliser le robot, je dois dire qu’on a pas mal fait appel à Mathilde (Référente technique en maraîchage de Naïo Technologies). On a retravaillé l’espacement des cultures et essayé de trouver des parcelles adaptées au robot, c’est à dire droites et sans trop de cailloux et depuis ça va de mieux en mieux.
Quel bilan faites-vous après 6 mois d’utilisation ?
Je vais d’abord prendre le temps de maîtriser parfaitement Oz. Pour cette année, je préfère voir petit. Ensuite, au début de la prochaine saison je le ferai tourner sous serre et ensuite sur les semis en extérieur. Ce qui est sûr, c’est que je continue à y croire.
Quel conseil donneriez-vous à un maraîcher qui voudrait se lancer ?
Il faut persister ! Le plus compliqué, c’est de trouver le réglage qui correspond à chaque culture. Sinon la prise en main est assez simple quand on suit la formation. Nous sommes deux à faire tourner le robot sur l’exploitation : moi et un de mes collègues qui n’est pas très technophile. Après avoir suivi la formation avec Mathilde, il trouve le système bien fait et aujourd’hui, il s’en débrouille.
Rendez-vous avec Bastien durant l’hiver !
Pour en savoir plus sur le robot de désherbage Oz, c’est par ici.