Dino évolue maintenant dans plusieurs pays, sur des surfaces de légumes de plein champ. Il s’est perfectionné d’année en année pour répondre aux besoins des clients et gagner en efficacité dans la parcelle.
Rencontre avec Jean Inderchit, responsable produit chez Naïo Technologies, pour faire le bilan des modifications opérées.
1. Guidage du robot : rendre Dino le plus autonome possible
Dino fonctionnait au début avec un système de guidage RTK. De nouveaux capteurs ont été intégrés au robot et le logiciel de navigation a été amélioré. Le souhait était de lui apporter plus de précisions dans le champ pour le parcours des planches, les demi-tours,….« Aujourd’hui il est capable de travailler à une précision inférieure à 5 cm par rapport à la trace créée » selon le responsable produit. Dino a, sans conteste, gagné en autonomie. Les opérateurs ont vu une très nette diminution des interventions utilisateurs dans la parcelle. « Au point qu’il est aujourd’hui possible pour un robot de travailler en toute autonomie au moins 6 heures sans intervention».
2. Gestion de l’énergie : gagner en logistique
Les anciens modèles de Dino disposaient de batteries dont le niveau de charge était connu approximativement. « Aujourd’hui, avec le nouveau BMS (Battery Management System), nous connaissons l’état de charge restante de façon plus précise ». Jean Inderchit insiste sur la valeur de cette donnée : « grâce à cette visibilité sur la capacité restante et au système d’alerte intégré, il est beaucoup plus évident d’organiser son chantier et de prendre des décisions pour optimiser la logistique sur l’exploitation ».
3. Sécurité : détection des individus et directives européennes
La sécurité autour du robot est un travail constant que nous prenons très au sérieux. Nous avons éprouvé le système de détection des intrus dans le champ pendant de nombreuses heures ». En parallèle, la marque a validé la conformité de Dino avec la Directive Européenne sur les Équipements Radioélectriques. Elle démontre aujourd’hui que le robot est sans danger pour l’environnement et ne perturbe pas les appareils alentour avec les ondes qu’il émet. En plus des efforts faits pour assurer la conformité à la Directive Machine, ce sont « Deux années de travail intense permettent d’apposer la certification CE (Conformité Européenne) dans les semaines qui viennent ». Une fierté pour toute l’équipe !
4. Guidage du porte-outil : un travail optimal sur les végétaux
Le guidage sur le rang était réalisé jusqu’à présent à l’aide d’une caméra fabriquée par Naïo Technologies. Il souffrait parfois d’un manque de précision sur certaines cultures, alors que d’autres était parfaitement travaillées, comme la salade. « Pour nous ouvrir d’autres marchés, nous avons intégré une technologie spécialisée de chez Tillett & Hague ». Le nouveau guidage caméra apporte plus de polyvalence et de précisions. Dino désherbe maintenant sur de nombreuses cultures dans des configurations de planches diverses, avec toute la précision nécessaire pour préserver les plans.
Naïo travaille tous les jours pour adapter le robot aux conditions d’utilisations des producteurs, qui sont de plus en plus nombreux. D’autres évolutions majeures sont prévues en 2021 : Dino a encore de nombreux tours de roues devant lui ! Une affaire qui roule !