Les adventices ! Après le super article de Matthias, vous n’avez plus aucunes excuses pour nous faire croire que vous ne connaissez pas !
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un autre pan de la malherbologie : l’identification des espèces.
En effet, savoir ce qu’est une mauvaise herbe c’est bien, mais savoir les identifier c’est mieux ! Et cela peut devenir très utile (on donnera un exemple de pourquoi à la fin de l’article).
Mais comment identifier les adventices ?
2 solutions :
- Vous avez un Mathias qui saura vous donner le nom des plantes ramassées (Note de la direction : On peut le louer si besoin)
- Vous n’avez pas de Mathias, mais rassurez vous, il existe des livres pour vous aider 😉
Ici, on utilise les Guides du Naturalistes (aux éditions Delachaux et Niestlé) et le guide des mauvaises herbes de l’ACTA pour identifier la nuisibilité des espèces.
Il en existe plein d’autre, dont l’un des plus connu est sans nul doute la Flore Bonnier.
Chaque livre propose des techniques d’identifications, de la plus simple avec la couleur et forme des fleurs, à la plus complexe qui prends en compte toute la morphologie de la plante. Dans la majorité des cas, les plantes sont aussi classées par familles et espèces. Cela permet d’accélérer les recherches si on connaît ces premiers éléments.
Une fois que l’on a enfin identifié les adventices, il faut pouvoir connaître leur cycle de vie, qui peut être :
- annuel : les plantes se développent sur une année, font des graines et disparaissent (coquelicot, chénopode blanc, …)
- bisannuel : les plantes se développent la première année, survivent l’hiver et finissent leur cycle de vie la seconde année (carotte sauvage, …)
- vivace : les plantes survivent plus de deux ans (chiendent rampant, renoncule rampante, …)
Par exemple, sur la photo ci-dessus on voit une Panic pied-de-coq. C’est une graminée annuelle nuisible aux cultures, qui se développe préférentiellement en été sur les parcelles irriguées.
Qu’est ce que l’ont peut faire lorsque l’on sait reconnaître les adventices ?
On peut faire une mini-intéro à l’équipe de Naïo (promis on vous divulguera les résultats si on en fait une), ou alors faire un herbier et épater la galerie lors des randonnées (mais moins qu’en connaissant le nom des étoiles).
On peut surtout observer celles qui sont le plus dans les champs, pour réfléchir d’une année à l’autre à quelles cultures implanter pour empêcher le développement des adventices. Alterner des cultures légumières de printemps, d’été d’automne et d’hiver permettra de travailler les parcelles à différentes périodes de l’année et de perturber les cycles des adventices. Ainsi, on diminue le stock grainier et la pression des adventices.
Maintenant vous avez toutes les clés en mains pour vous lancer dans la reconnaissance des plantes ! 😉
Sébastien